Afin de répondre à la crise climatique, la science nous engage à atteindre au plus vite “la neutralité carbone” à l’échelle planétaire. Introduite dans l’Accord de Paris sur le climat en 2015, cette notion désigne l’équilibre du cycle du carbone au niveau mondial, c’est à dire l’équilibre entre les émissions anthropiques de gaz à effet de serre (GES) et leur absorption par les puits de gaz à effet de serre. Pour y parvenir, la démarche est double : procéder à la réduction massive de nos émissions et développer des projets de capture de carbone. Depuis quelques années, le concept de « neutralité carbone » est repris par un nombre croissant de collectivités et entreprises qui en font un argument promotionnel phare. Une dynamique certes encourageante, mais fallacieuse quand elle fait fi des démarches de réduction des émissions. En effet, miser sur la seule compensation pour atteindre la neutralité carbone est illusoire. Dans cet article, les organisations OneAction et Alterna vous expliquent pourquoi, en s’appuyant sur leurs expériences respectives et le savoir scientifique actuel.
Article écrit conjointement par:
Alterna (entreprise de services en durabilité pour réduire les émissions)
et OneAction (ONG proposant de financer des projets de contribution carbone)
Illustration d'un puit carbone répandu : la forêt
- Photo by Sebastien Unrau on Unsplash
Les limites de la compensation
a. Des puits de carbone fragiles
Les puits de carbone sont des réservoirs qui capturent, par un mécanisme naturel – via les océans, les sols et la flore– ou artificiel – via des machines ou installations–, le carbone contenu dans l’atmosphère, permettant ainsi de le stocker. À l’heure actuelle, en raison des coûts considérables les puits de carbone artificiels sont encore très peu développés au niveau mondial. Nous focalisons donc cet article sur les puits carbones qui sont actuellement disponibles: les puits de carbone naturels. Ces derniers ne sont pas une solution miracle car leur fonctionnement est complexe et soulève plusieurs problèmes.
D’une part, la capacité d’absorption actuelle de nos puits naturels ne suffit pas à compenser nos émissions mondiales. À titre d’exemple, en 2020, les terres et les océans n’ont absorbé que 54% du CO2 émis par les activités humaines. Le reste se retrouve donc dans l’atmosphère et on enregistre, pour l’année 2021, une augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère d’environ 2,5 ppm (parties par million).
Figure qui résume que les puits de carbon terrestres et océaniques ne sont pas suffisants pour absorber les émissions humaines de CO2 et qu'il se retrouve donc dans l'atmosphère
D’autre part, les puits naturels ne sont pas éternels et relâchent tôt ou tard le carbone séquestré. Dans le cas des végétaux par exemple, la majeure partie du carbone est relâché dans l’atmosphère à la décomposition de la plante (l’autre partie étant intégrée dans l’humus des sols). Dans le meilleur des cas, il s’agit du moment où la plante arrive naturellement en fin de vie, mais cela peut aussi être bien avant, par exemple en cas de maladie, d’incendie, de forte sécheresse ou de déforestation. Dans les sols, la durée de stockage du carbone organique, issu de matière organique d’origine animale ou végétale, peut varier entre quelques jours et quelques siècles selon la vitesse de dégradation.
Par ailleurs, nos puits de carbone naturels sont progressivement mis à mal par les activités humaines et le réchauffement climatique. En effet, les océans s’acidifient à mesure que les quantités de carbone présentes dans l’atmosphère augmentent, menant à la perte de la biodiversité sous-marine, essentielles à la séquestration du carbone via la photosynthèse. Aussi, le réchauffement des océans freine l’absorption du CO2, qui se dissout moins bien dans l’eau chaude que l’eau froide. En ce qui concerne la végétation, on observe que l’augmentation des températures et de la teneur en CO2 dans l’air accélère l’activité des micro-organismes chargés de la décomposition des végétaux, et donc accélère aussi la libération du CO2. De la même manière, la décomposition de la matière organique contenue dans les sols est augmentée, et on estime que, d’ici 2050, le réchauffement climatique provoquerait la libération du carbone contenu dans les sols. Enfin, la dégradation des sols en raison de l’érosion, des sécheresses répétées et de l’agriculture intensive, réduit la quantité de matière organique dans les sols et donc la quantité de carbone séquestrée.
Ainsi, non seulement le succès des puits naturels comme moyen de compensation du carbone est relatif, mais, dans certaines circonstances, les puits de carbone pourraient se transformer en sources de gaz à effet de serre. Une conséquence qui illustre combien les réactions chimiques à l'œuvre sont complexes et dépendent de facteurs multiples.
Face à ce constat, il apparaît prioritaire de miser sur des projets de compensation qualitatifs qui s’inscrivent dans la durée, avec un système de suivi robuste, plutôt que sur la multiplication à grande échelle de projets qui répondent à des soucis purement quantitatifs et pourraient alors mener à des effets contraires. Nous y reviendrons dans le troisième chapitre de cet article.
Illustration d'un puit carbone fragile : une plantation forestière en monoculture
- Photo by Pedro Henrique Santos on Unsplash
b. Des résultats différés
Les émissions de CO2 ont un effet immédiat sur le climat et leur compensation devrait donc aussi être immédiate. Or on assiste à un réel décalage temporel, car, selon le nombre d’arbres plantés, il faut souvent plusieurs années pour compenser l’ensemble des émissions émises.
En effet, le mécanisme principal des puits de carbone naturels, la photosynthèse, n’est pas un processus immédiat ni linéaire, et les quantités de carbone séquestrées évoluent au cours du temps en fonction de plusieurs paramètres liés à la plante et à son environnement immédiat. À titre d’exemple, OneAction estime qu’il faudrait plus de 30 ans pour qu’un arbre séquestre 1 tonne de CO2 en milieu aride.
Exemples de séquestration carbone avec différents niveaux d'investissement par OneAction
c. Des estimations des quantités séquestrées peu fiables
Il est très difficile d’estimer à l’avance les quantités de carbone qui seront séquestrées au cours d’un projet de compensation. C’est notamment le cas des initiatives de reboisement. En effet, puisque la séquestration du carbone atmosphérique dans un arbre n'est pas un processus linéaire – les taux de séquestration varient en fonction de la spécificité de chaque arbre (son espèce, son taux de croissance, sa taille à maturité et sa durée de vie, sa productivité) et de facteurs tels que les conditions climatiques ou pédologiques – cela signifie que des arbres de la même espèce et du même âge peuvent séquestrer du carbone à des taux différents, même dans un environnement similaire.
Ainsi, une analyse approfondie est nécessaire pour fournir des chiffres précis sur la quantité de carbone qu'un arbre peut séquestrer tout au long de sa vie. Malheureusement, les données scientifiques sur la capture du carbone par les végétaux sont encore très limitées. Elles ne concernent en effet que quelques espèces, et servent au mieux à estimer de manière approximative le potentiel de séquestration d’un projet particulier.
d. Les projets de compensation sont rarement additionnels
Une contribution financière à un projet de compensation n’a de réel impact que si les émissions n’auraient pas pu être réduites et que le projet n’aurait pas pu se faire sans cette aide financière. Dans le cas contraire, cela signifie que le projet n’est pas « additionnel ».
Selon une étude de 2016, 85% des projets de compensation auraient eu une faible probabilité d’additionnalité. C'est-à-dire que dans 85% des cas, des certificats de compensation carbone ont été émis au contributeur alors que ce sont des projets qui auraient probablement eu lieu de toute manière, sans l’aide financière du contributeur. À titre d’exemple, deux cents projets hydroélectriques ont été financés en Chine par le mécanisme de la compensation, alors que le gouvernement chinois se tourne justement depuis des années de façon massive sur cette technologie. Pour certains, dont l’ONG Les Amis de la Terre, garantir le principe d’additionnalité serait même impossible.
Une contribution efficace à la neutralité carbone
Les limites précitées nous apprennent que miser principalement sur la compensation pour contrer les effets du réchauffement climatique est irréaliste et ne peut se substituer à une démarche de réduction des émissions. Cette dernière implique de mener une réflexion profonde sur le but et le fonctionnement de l’auteur des émissions afin de tendre vers une utilisation sobre et optimale des ressources. Dans la mesure où cette démarche de réduction nécessite un temps de transition ou n’est concevable que dans certaines limites, il s’agirait ensuite de compenser les émissions dites « incompressibles ». Puisque, nous l’avons vu, garantir qu’une certaine quantité de carbone soit effectivement compensée dans un lieu et un laps de temps donnés est impossible, nous estimons que le terme de « compensation carbone » est employé à tort et que parler désormais de « contribution carbone » est plus approprié.
Contribuer efficacement à la neutralité carbone revient donc à connaître ses émissions, à les réduire de l’ordre de 90% à 95% et enfin à contribuer à la séquestration de celles qui sont incompressibles.
Calculer
Il existe de nombreux outils et modes de calculs pour mesurer vos émissions. Pour les entreprises ou les entités publiques, nous recommandons les normes ISO 14064, GHG Protocol, méthode Bilan Carbone de l’ADEME. Mais le plus sûr et simple reste de faire appel à un bureau spécialisé, capable de réaliser un bilan carbone qui prenne en compte toutes les émissions nécessaires au fonctionnement de l’entité. Pour faire un bilan crédible, non seulement les émissions directes doivent être prises en compte, mais aussi indirectes (c’est-à-dire les émissions qui sont liées à toute la chaîne de valeur).
Quant aux particuliers, plusieurs sites d’ONG ou d’entreprises engagées pour l’environnement donnent un accès gratuit à leur calculateur de carbone. Celui du WWF figure parmi les plus connus.
Réduire
Une fois les émissions calculées, il convient d’identifier les postes d’activité les plus émetteurs et de mettre en place des solutions pour en diminuer l’impact négatif. Des experts en durabilité peuvent vous soutenir tout au long de cette démarche et identifier les solutions les plus adaptées à votre situation. Par exemple, pour réduire les émissions liées à la mobilité, les entreprises et entités publiques peuvent décider de mettre en place un système de partage des véhicules des collaborateurs (car-sharing), de remplacer les véhicules indispensables par une motorisation électrique, ou de modifier la tarification du parking. Une fois les actions avec le meilleur rapport efforts/bénéfices réalisées, il peut être nécessaire de se pencher sur des émissions plus compliquées à réduire, impliquant de repenser le modèle d'affaires.
Pour les particuliers, les actions les plus efficaces reviennent à limiter au strict minimum les déplacements en avion, de favoriser autant que possible la mobilité douce et de privilégier une alimentation peu gourmande en CO2 (locale et peu carnée). Il existe de nombreuses astuces en ligne et il est aussi possible de suivre un coaching carbone pour avoir un accompagnement stimulant et bienveillant.
Contribuer à la séquestration
Dans l’optique d’atteindre la neutralité carbone, c’est donc après avoir mis en place des actions de réduction des émissions qu’il devient opportun de contribuer à la séquestration des émissions restantes, dites « incompressibles ». Nous l’avons vu, la séquestration du carbone à travers nos puits de carbone actuels comporte de nombreuses limites, mais tous les projets de compensation ne se valent pas. En effet, certains projets sont bien plus qualitatifs et permettent de mieux répondre aux limites de la contribution carbone. À titre d’exemple, nous vous présentons dans le chapitre suivant les éléments à prendre en compte si vous décidez de contribuer au développement des puits carbones grâce à un projet de reforestation.
La sélection d’un projet de reforestation
Si la capacité des arbres de stocker du carbone à travers le processus de photosynthèse est bel et bien réelle, l’impact d’un projet de reforestation peut se révéler être bien en-deçà des attentes voire contre-productifs si certains paramètres ne sont pas considérés. Voici quelques éléments clés, rarement pris en compte par les labels, mais recommandés par l’ONG OneAction pour une reforestation vertueuse.
Mesurer les quantités séquestrées in situ
La science manque de données pour estimer précisément en amont la quantité de carbone qui sera séquestrée dans le cadre d’un projet de reforestation. C’est pourquoi il est important que des projets de reforestation participent à cet effort de précision sur les taux de séquestration carbone en effectuant eux-mêmes des mesures, notamment au cours d’une étude préliminaire sur le terrain et d’une étude d’impact à l’issue du projet.
Il va sans dire que toutes les estimations préliminaires devraient être conservatrices, c’est-à-dire tirées vers le bas, afin de se garder de présenter des chiffres plus élevés que la réalité.
Garantir l’efficacité du projet dans la durée
Le choix de la région du projet
Selon certains scientifiques, l'endroit le plus efficace pour planter des arbres se trouve dans les régions tropicales et subtropicales. En effet, les arbres semblent pousser et absorber plus rapidement du carbone près de l'équateur. L'établissement de forêts sous ces latitudes a aussi peu d'effet sur l'albédo (réflectivité) de la surface terrestre, contrairement à ce qui se passe au niveau des hautes latitudes, où les arbres masquent la neige qui, autrement, réfléchirait l'énergie solaire et contribuerait à refroidir la planète.
Par ailleurs, les projets d’afforestation, qui consistent à planter des arbres dans des régions qui n’étaient pas auparavant boisées, peuvent engendrer la destruction des écosystèmes existants et avoir une réelle incidence sur la biodiversité. La reforestation, c’est-à-dire la plantation d’arbres dans une région anciennement boisée, est donc à privilégier. Enfin, afin de se prémunir contre la déforestation, il n’est pas négligeable de s’assurer que le lieu de plantation n’est pas exposé à un risque d’exploitation ou d’accaparement légal ou illégal des terres.
Des essences locales et indigènes
Certains projets de reforestation misent sur l’efficacité à court terme dans le choix des espèces, privilégiant des arbres à la croissance rapide. Cette vision court-termiste omet une partie des enjeux et fait souvent plus de mal que de bien. Pensons par exemple aux forêts d’eucalyptus plantées en Équateur qui ont contribué à l'acidification des sols et à une perte de biodiversité, ou au programme chinois de reforestation de masse, le « Great Green Wall », dont les arbres, qui n’étaient pas adaptés aux conditions locales, ont amplifié l’aridification des sols. Le choix des espèces est primordial et devrait s’arrêter sur celles qui sont indigènes ou présentes dans la région depuis plusieurs décennies, et donc plus résistantes et capables de s’adapter au milieu pédologique et de participer à l'écosystème local.
Un nombre d’arbre adapté pour un suivi de qualité
À nouveau, il faut rester prudent et modeste quant au nombre d’arbres que l’on souhaite planter dans le cadre d’un projet. Car planter un nombre d’arbres considérable se fera souvent au détriment d’un système de suivi robuste et donc d’un taux de survie des arbres conséquent. De récentes études déplorent déjà une surestimation des quantités de carbone séquestré pour nombre de projets dont les arbres sont victimes des pratiques de déforestation de la région ou souffrent d’un manque d’entretien par manque de savoir-faire ou manque de main d'œuvre. Plutôt que de maximiser le nombre d’arbres plantés, l’objectif devrait être de maximiser leur taux de survie. À titre d’exemple, certains projets, comme les projets de reforestation menés en Inde et au Kenya par l’association Sadhana Forest en partenariat avec OneAction, permettent d’atteindre un taux de survie des arbres de 90%.
L’implication des communautés locales
Afin d’assurer la survie des arbres et le succès du projet sur le long terme, il est particulièrement judicieux d’impliquer les communautés locales dès le lancement de l’initiative. C’est en choisissant les espèces de concert avec les locaux que nous garantissons que les arbres répondront à leur demande et leurs besoins, et qu’ils souhaiteront s’investir dans l’entretien et le suivi des arbres. Par ailleurs, les projets qui participent au renforcement des capacités des communautés, par exemple par la transmission d’un savoir-faire en agroécologie ou en conservation de l’eau, assurent que les objectifs du projet seront portés par les locaux eux-mêmes et intégrés pleinement à leur quotidien, générant un impact positif à long terme. Mieux encore, l’appropriation des arbres par les communautés, qui sont alors à la fois bénéficiaires et acteurs du projet, garantit leur implication dans la durée puisqu’ils jouissent directement des fruits de leur investissement et des multiples avantages qu’offrent les arbres.
Des méthodes de plantation et d’entretien durables et accessibles à tous
Afin d’assurer la pérennité du projet mais aussi la santé et longévité des puits de carbone que sont, dans le cas d’un projet de reforestation, les végétaux et les sols, il est important de privilégier des méthodes de plantation et d’entretien respectueuses des cycles naturels et adaptées à l’écosystème et au climat locaux, à la qualité du sol, aux normes sociales et au savoir-faire traditionnel. L’utilisation de matériaux organiques et recyclés est aussi un avantage puisque les techniques seront alors peu coûteuses et directement accessibles pour les communautés locales, et permettront de maximiser l’impact avec un minimum d’efforts et de coûts (notamment en ce qui concerne la gestion des ressources en eau).
Maximiser le temps de résidence du carbone stocké
Les arbres en décomposition relâchent du carbone dans l'atmosphère
Photo by Oliver Roos on Unsplash
La majeure partie du carbone séquestré par les arbres est relâché dans l’atmosphère au moment de la décomposition de l’arbre. En garantissant la pérennité d’un projet et la survie des arbres grâce aux choix cités au point b), nous nous assurons que le carbone restera séquestré au moins le temps de la durée de vie moyenne d’un arbre.
Quant à la partie de carbone organique qui, au moment de la décomposition de l’arbre, reste stockée dans l’humus, on estime qu’elle a une durée de résidence dans les sols de quelques mois à mille ans. Certaines recherches scientifiques, dont celles menées par l’Institut des dynamiques de la surface terrestre de l’Université de Lausanne, ont identifié des arbres, dit oxalogènes, capables de fixer un pourcentage de ce carbone organique de manière quasi permanente (jusqu’à 1 million d'années) dans les sols, en le transformant en calcaire, soit en carbone inorganique (carbonate de calcium, CaCO3). Le processus responsable de cette transformation, appelé la voie oxalate-carbonate (OCP), agit par ailleurs sur la régénération des sols, en augmentant activement leurs niveaux de pH et transformant ainsi les sols arides et acides en sols fertiles, relançant les systèmes agroforestiers ou l'agriculture. À mesure que le sol est régénéré, la quantité de matière organique contenue dans le sol augmente et donc sa capacité à séquestrer du carbone également.
En conclusion
Les projets de reforestation pensés pour durer et qui intègrent les éléments précités sont susceptibles de séquestrer une quantité non négligeable de carbone atmosphérique sur le long terme, malgré les limites énoncées au premier chapitre. Mais bien avant cela, les projets de reforestation sont aussi et surtout une réponse tangible aux nombreuses autres crises auxquelles l’humanité est confrontée aujourd’hui, comme la désertification, la perte de biodiversité et la pénurie d'eau. La reforestation, en participant efficacement à la régénération des sols, des écosystèmes et du cycle de l’eau, contribue par ailleurs à réduire la pauvreté dans les régions à faible revenu et à soutenir de nombreux autres objectifs de durabilité. Les services écosystémiques rendus par l’arbre sont innombrables et leur valeur économique inestimable.
Parler de «compensation carbone» est trompeur et il est plus juste de parler de «contribution carbone». La réduction de ses émissions personnelles et collectives ainsi que la régénération qualitative de nos puits de carbone est une démarche urgente qui nous concerne tous. La science a encore beaucoup à comprendre et découvrir sur le fonctionnement des puits de carbone, et il faut s’attendre à voir des évolutions ces prochaines années.
Un grand merci d'avoir pris le temps de lire cet article! Alterna est à votre disposition si nous pouvons vous aider à trouver des réponses sur ces sujets.
Pour avoir davantage de détails sur les sources dans cette publication rendez-vous dans ce document.
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